TG1 – Des cartes pour comprendre le monde

Introduction

Une carte est une représentation schématisée du globe terrestre sur une surface plane. En tant que représentation, les cartes correspondent à la vision de leur auteur. Ainsi peut-on représenter le monde selon les projections de Mercator (qui agrandit artificiellement le « Nord ») ou de Peters (qui fausse un peu les distances mais redonne sa place aux « Suds »), il est possible comme en Europe de mettre le vieux contient au centre mais les Etasuniens place leur pays au Centre tout comme la Chine alors que les australiens mettent le sud en bas de la carte…. Les cartes sont une représentation du monde qui obéit à un choix, la géographie est donc un instrument politique.
La carte est aussi un espace perçu comme le montre les cartes de l’artiste Yanko Tsvetkov basées sur les préjugés des uns et des autres (Atlas des préjugés).
Enfin les cartes servent à comprendre un monde de plus en plus complexes à travers des indicateurs. Elles permettent ainsi de comprendre des réalités géoéconomiques, géopolitiques, géoculturelles ou géoenvironnementales.
Problématique : Comment comprendre par les cartes les dynamiques géographiques du Monde actuel ? Quels sont les apports et les limites de la carte ?

Voir le site de Yanko TSVETKOV sur espace perçu: https://atlasofprejudice.com/

Les cartes des autres : http://ddc.arte.tv/emission/les-cartes-des-autres

I – Représenter la complexité géoéconomique du monde

A) Des cartes montrant des inégalités de développement et des inter dépendances.

1 – Des indicateurs de richesse

Les définitions des indicateurs doivent, être sues en classe de Terminale. En cas de doute, consulter la page https://profonzebridge.com/vocabulaire-lycee/

  • Mesure la plus courante = PIB mais mesurer la richesse ou le développement du monde en terme de PIB et de sa croissance pose un certains nombre de problèmes :

– Tout ce qui peut se produire ou se vendre avec une valeur ajoutée monétaire entre dans le PIB
– Pas de prise en compte du fait que pour créer la richesse on « puise dans les stocks » de ressources
– Les dépenses publiques entrent dans le calcul du PIB ce qui rend les comparaisons plus aléatoires
– Au contraire les activités de bénévolat n’entrent pas dans le calcul du PIB. Celui-ci est indifférent aux temps improductifs (qui pourtant conditionnent notre santé, notre bien-être)
– PIB indifférent au niveau d’éducation, de santé, d’accès à la culture…
– Indifférent aux inégalités, au problème de la répartition de la richesse…

→ PIB ne donne qu’une information concernant la richesse d’un pays par rapport à un autre mais ne prend en compte ni la taille d’un pays ni le cout de la vie.
→ PIB / habitant permet de mesurer la richesse par personne. Plus précis. Cependant la prise en compte unique du taux de change ne permet pas de voir la réalité de la situation des personnes (1000 $ US diff de 1000$ en Chine)

  • Pour prendre en compte le cout « réel de la vie » les institutions internationales : Parité de Pouvoir d’Achat.

Les PPA sont des prix relatifs, des rapports de prix en monnaie nationale d’un même groupe de biens ou services dans différents pays. Ils se calculent sur la base de produits et de groupes de produits. (Utilisés par instituions internationales : FMI, Banque mondiale, OCDE …)
c.f. Indice Big Mac de « The Economist »

-> Panier  OCDE : Le calcul des PPA s’effectue en trois étapes : d’abord au niveau des produits, puis des groupes de produits en faisant une moyenne des prix relatifs pour obtenir des PPA non pondérées, et finalement, aux niveaux agrégés, par la moyenne pondérée des PPA des groupes de produits. Les pondérations utilisées dans la dernière étape sont basées sur les dépenses associées à chaque groupe de produits. Les PPA sont des comparaisons de prix dans l’espace L’objectif n’en reste pas moins le même : obtenir des taux de conversion entre monnaies qui éliminent les différences de niveau de prix entre les pays afin de permettre des comparaisons en volume.

→ Limite : variation selon panier choisi. Habitudes alimentaires pas les mêmes selon les pays (ex : Mc Do /Kebab). Différences de qualité et variation selon lieu d’habitation à l’intérieur du pays, produits importés …

→ Même si le PIB en PPA est souvent critiqué comme étant une mesure incomplète du bien-être économique, il n’en reste pas moins un indicateur essentiel de la performance économique d’un pays.

La mesure du PIB en PPA par habitant permet ainsi de constater les inégalités de développement entre les pays. On constate ainsi trois grandes « régions » dans lesquelles le PIB en PPA par habitant est inférieur à 22 000 $ par an : l’Amérique latine (exception faite de l’Argentine), l’Afrique et l’Asie centrale et du sud.

2 – Des indicateurs de bien-être

Afin de mesurer le bien-être des habitants d’un pays, on va par conséquent utiliser de nombreux autres indicateurs venant affiner celui des revenus.

Indicateurs classiques : Espérance de vie, Taux de scolarisation, alphabétisation etc…

Indicateurs multi-critères créés par le Programme des Nations Unies pour le développement :
1990 : Indice de Développement Humain – IDH (PNUD)
1997 – 2009 : Indice de Pauvreté Humaine – IPH (PNUD)
2010 : Indice de Pauvreté Multidimensionnelle – IPM (Université d’Oxford)

Les indicateurs multi-critères apportent des précisions quand au niveau de développement des pays. Ainsi on peut constater que la situation en Amérique latine en terme d’IDH mais surtout en terme de pauvreté multidimensionnelle est bien plus favorable que dans la majeur partie des pays d’Afrique.

3 – Des indicateurs de l’inégalité

Les écarts de richesse à l’intérieur d’un pays se calculent à l’aide d’un indicateur que l’on nomme le coefficient de Gini.

Le coefficient de Gini est une mesure statistique de la dispersion de la richesse au sein d’une population donnée. Ainsi plus la valeur est proche de 0, plus le pays est égalitaire, plus la valeur est proche de 1 plus le pays est inégalitaire.

→ Les plus faibles écarts de revenus : pays nordiques, économies planifiées.
→ Les coefficients les plus élevés : Afrique subsaharienne, Amérique latine.

=> ces inégalités créent des interdépendances. Aide au développement / AMM => notion de centres / périphéries
Les pays qui cumulent un PIB faible, des niveaux faible d’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau potable etc. bénéficient dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement, d’aides financières et / ou logistiques coordonnées par les pays plus riches ou par le Programme des Nations Unies pour le Développement.

Ces pays ne sont pas tous pour autant à l’écart de la mondialisation. Ainsi la Chine et le Brésil, fortement bénéficiaires de cette Aide Publique au Développement sont bien intégrés à la mondialisation, ce qui n’est pas le cas de l’Afrique subsaharienne qui se trouve plutôt en périphérie.

B) Des cartes montrant un monde polycentrique.

Cartes de manuels scolaires nord sud = artificiels
La carte en anamorphose (carte dans laquelle la surface du territoire est proportionnelle au phénomène représenté) montre les grands contrastes de richesse et de développement dans le monde en 2011que l’on peut lire à partir de deux indicateurs : le PIB par Etat (les formes géométriques) et l’IDH (les couleurs).
Willy Brandt (Commission indépendante sur les problèmes de développement international) publie en 1980 le rapport «Nord / Sud : un programme de survie».

Expression concomitante de la généralisation de l’emploi du terme « mondialisation ».

Expression « Nord / Sud », des termes spatiaux se substituent aux termes temporels qui accompagnent un processus de transition (tels que développé / sous-développé).

Les « Nords et les Suds »

Aujourd’hui monde est polycentrique – BRICS. Centres périphéries.

Les EUA, les pays de l’Union Européenne et le Japon s’affirment comme des pôles de puissance qui dominent l’espace mondial et un certain nombre de périphéries (espaces intégrés à l’espace mondialisé) telles que la Corée du Sud, Taïwan, Singapour, l’Australie. Il est à remarquer la place relativement modeste de la Russie au sein de ce premier ensemble ainsi que celle grandissante de la Chine, de l’Inde, du Brésil qui représentent les nouveaux pôles de puissance au Sud. Le poids de l’Asie du Sud et de l’Est se distingue par sa puissance des autres aires continentales du Sud : l’Amérique latine et de l’Afrique.
Enfin, l’Afrique est le continent qui cumule les difficultés en termes de richesse (le PIB africain serait équivalent à celui d’un pays, l’Inde) et de développement (les IDH du continent vont de moyen à faible)

BRICS est un acronyme qui désigne le noyau pilote des principaux pays émergents à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Ces pays représentent à eux seuls 18% du PIB planétaire (soit 14 milliards de dollars) et 8% du commerce international (soit 230 milliards de dollars) : en ce sens, ils peuvent être considérés comme des « moteurs de la croissance mondiale ». Leur poids dans l’économie mondiale va s’accroître puisqu’en 2016, les experts prévoient qu’ils représenteront 37% de la croissance. Globalement, les entreprises de ces pays diversifient leurs activités, augmentent leurs investissements et embauchent de façon significative.
Interdépendances variables. Dépend surtout du contexte géopolitique

Croquis de synthèse :

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II – Représenter la complexité géopolitique du monde

A) Des cartes montrant des conflits de nature différente.

Depuis les années 1990, Nb de conflits augmente mais moins meurtriers. En // conflits inter-étatiques ont presque diminué et sont remplacés par conflits intra-étatiques avec part importante de civils concernés => les conflits sont multiples et de nature diverse.

→ Après le monde bipolaire de la guerre froide puis le monde unipolaire dominé par les États-Unis dans les années 1990, un monde multipolaire apparaît. Les grands États dominent des aires régionales. Les pays se regroupent en organisations régionales.

-l’ONU (26 juin 1945, Conférence de SF) => Le Conseil de Securité ( 5 membres : France, Chine, Russie, Royaume Uni, Etats-Unis)
-L’OTAN

-> Conseil de sécurité = Puissances héritées de la 2nd G.M, des puissances établies selon Michel Foucher, Les nouveaux (dés)équilibres mondiaux, La Documentation française, 2009 -> Ils possèdent une influence mondiale.

-> Puissances « ascendantes », c’est à dire des puissances régionales qui sont en forte croissance : Iran, Inde (volonté accéder au conseil de sécurité)

->  Terrorisme depuis 09/11  prends appui sur inégalités / et faille du pouvoir => Situation en Syrie – Action transnationales (Daesh)

Lecture géopolitique est aussi géo-éco et géo-envi  : nécessité de croiser les lectures pour comprendre la complexité du monde actuel. Pas d’explication simple aux crises.

Définition d’un conflit :

→ Un conflit est l’expression d’une rivalité  : Le conflit exprime une rivalité, une compétition autour d’un espace/objet que chacun revendique comme sien. L’issu d’un conflit peut prendre la forme de la violence, compromis, l’accord…

→ Un conflit est une violence collective organisée: Violence collective qui va de l’affrontement entre groupes sociaux (avant tt les États) à des affrontements à l’intérieur d’un Etat (guerre civile mais aussi affrontements entre États et acteurs non-étatiques (groupes rebelles ou terroristes). Par extension il est employé pr décrire des formes d’hostilités ou de lutte entre groupes sociaux ou États n’allant pas jusqu’au conflit armé et sanglant (guerre éco, commerciale, idéologiques, propagande).

→ Un conflit est un processus Les conflits étudiés en géographie se caractérisent par leur dimension spatiale et territoriale. Ce sont des processus ou s’opposent plusieurs acteurs, mettant en cause des ressources et où l’espace est support d‛antagonisme, objet ou enjeu de conflit. Le conflit se distingue des tensions par un passage à l‛acte.

Typologie des conflits :

Selon les cartes plusieurs classements peuvent être proposés : selon l’intensité du conflit, selon le type de conflit, les acteurs, la nature ou les causes. Pour autant ces tyopologie ne sont qu’une clé de lecture impafaite, les causes / acteurs/ nature étant souvent imbriquées.

1 – Typologie de conflits selon leur nature (exemples):
Conflit armé : recouvre les guerres civiles, les insurrections, la violence criminelle, les conflits entre armées et le terrorisme (voir aussi conflit ouvert)
Conflit de territoire : conflits ayant pour objet la délimitation des territoires (frontières). Souvents latents ils s’expriment dansle paysage par la construction de murs, la présence de forces armées, la fermeture des frontières etc.
Conflit d’usage : conflits ayant pour objet les ressources : pétrole, eau douce etc…

2 – Typologie de conflits ouverts selon les acteurs :
Conflits où l’autorité légale du pays (l’Etat) est contestée par des groupes armés plus ou moins puissants (ex : Afghanistan Hamid Karsai face à certaines factions talibanes/ Colombie FARC face au pouvoir central et aux paramilitaires)
Conflits opposant des groupes autonomistes ou sécessionnistes (ex : Soudan avec la création récente du Sud Soudan)
Conflits entre Etats voisins pouvant dégénérer en guerre ouverte (ex : Inde/Pakistan : depuis 1947, problème récurrent du Cachemire, région revendiquée par les deux Etats)

3 – Typologie de conflits selon les causes :

Source de conflit est liée au système et à l’idéologie : Les conflits sont menés pr changer le système pol ou éco, selon des aspirations à un autre régime. Motifs religieux invoqués => sphère d’influence / linguistique (c.f. géoculturelle)
Source est liée aux ressources naturelles :Ressources minières / énergie fossile, eau, controle de la Terre, ressources halieutiques
Prise du pouvoir d’un Etat par un groupe national ds sa totalité ou en partie (sécession). (Surtout en cas d’Etat défaillant)

 Les acteurs et les rapports de force :

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Les zones de conflits sont essentiellement situées sur le continent africain (Afrique Subsaharienne), au Moyen Orient et en Asie du Sud Est. (+ Mexique sur drogue et Colombie jusque récemment)

B) Des cartes montrant des visions du monde opposées

Yves Lacoste. La géographie ça sert, d’abord, à faire la guerre. 1976

Exemple géopolitique et monde vue par les Etats-Unis / Iran : Dans ces exemples : deux visions opposées traduisant des objectifs géopolitiques divergents mais aussi des valeurs différentes.

La carte est d’abord une représentation, un regard sur le monde qu’il faut aborder en ayant conscience de sa subjectivité. Il faut donc développer une critique des représentations carto.

III – Représenter la complexité géoculturelle du monde.

Une aire de civilisation est un espace géographique sur lequel vivent des sociétés qui ont en commun un héritage historique et partagent les mêmes caractéristiques culturelles (langue, religion), économiques et sociales.
Une aire culturelle est un espace géographique caractérisé par un une culture influençant une large partie de la population. La culture est un ensemble de valeurs et de représentations qui se manifestent par des comportements individuels et collectifs et par des héritages matériels et spirituels
A ces concepts, certains géographes préfèrent l’idée d’existence – à l’intérieur d’un système-monde (Christian Grataloup, Géohistoire de la Mondialisation, Armand Colin, 2011)- d’économie monde ou d’espace-monde. Notions moins connotées que le terme de civilisation.

A / La mondialisation rend difficile la cartographie des contrastes culturels.

La mondialisation est l’interdépendance de tous les espaces et de toutes les économies mondiales par une accélération des échanges. Elle se traduit par une multiplication des flux de marchandises, de personnes, de capitaux et d’informations à l’échelle mondiale.
Révolution des transports et des communications, développement d’Internet, réseaux sociaux => réduit les distances => « village global » (Marshall Mac Luhan).
Anglais domine vie économique, langue principale de la mondialisation=> mondialisation = diff du mode de vie occidental et américain, standardisation de la conso.
Mais contestation sur plan économique et culturel :
→  combat de la France à l’OMC sur les produits culturels
→ Breizh cola, Inca Kola (Racheté par Coca en 1999)
→ Bollywood etc…

B°) Des cartographes influencent la manière de voir le monde d’un point de vue culturel

« Le choc des civilisations » (1996) de Samuel Huntington.

=> La carte de S. Huntington utilise le critère géoculturel pour expliquer les conflits du monde (et du XXIème siècle) dans ce qu’il nomme « un choc des civilisations ».
=> Distingue neuf aires et utilise le critère de la religion majoritaire pour distinguer quatre de ces aires (musulmane, hindoue, bouddhiste et orthodoxe), mais le découpage des États prévaut pour l’aire « chinoise» et l’aire «japonaise». La délimitation de l’aire «occidentale» tient d’une appréciation plus géopolitique isolant les pôles de puissance européen, américain et australien.

Découpage contesté
=> construction basée sur de multiples critères changeant selon l’aire concernée
=> critère religieux très contestable (conflit entre sunnites et chiites)
=> ne correspond pas aux conflits d’aujourd’hui (majoritairement à l’intérieur des « aires » d’Huntington)

Pour le géographe Yves Lacoste, Géopolitique, la longue histoire d’aujourd’hui, 2009, la défense d’une civilisation n’est pas le premier motif d’une guerre =>  Il faut d’abord chercher des raisons économiques et politiques.

IV – Représenter la complexité géoenvironnementale du monde.

Sur la complexité géoenvironnementale, voir cours de seconde

A°) Une pression très forte sur l’environnement

Croissance et concentration de la population => pressions sur les ressources renouvelables (mais pas inépuisables) et non-renouvelables.

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B°) Développement durable, enjeux économiques et politiques

En 1987, le rapport Brundtland définit la notion de  « développement durable » comme «  un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs».
Il se décline selon trois aspects : économique, social et environnemental. Le rapport Brundtland conduit à la convocation, en 1992 à Rio de Janeiro, du Sommet de la Terre qui précise les responsabilités des acteurs afin de mettre en œuvre une stratégie globale pour le développement durable.

Le développement durable est un enjeu planétaire qui d’un point de vue économique ne peut être mis en œuvre de la même façon dans les pays riches et dans les pays émergents ou moins avancés. Demande de ces derniers à ce qu’ils ne soient pas les seuls à subir les conséquences du réchauffement climatique (c.f. Haïti)

D’un point de vue géopolitique le réchauffement climatique a déjà des conséquences – qui vont s’amplifier : réfugiés climatiques, tensions pour le contrôle des routes maritimes  (passage du nord) et exploitation gazière et pétrolière suite à la fonte de la banquise.

Conclusion

Les cartes sont avant tout des représentations du monde qui offrent un point de vue subjectif. Le choix de la projection en lui même n’est pas anodin : les projection de Mercator, de Peters, ou polaire ne mettent pas le même type d’espace en valeur. De même que le centrage de la carte est signifiant : européo-centré, américano-centré, sino-centré… Enfin le choix de la métrique est important : métrique traditionnelle, carte en anamorphose (classique ou cartogramme) etc. Evidemment les choix des couleurs, des découpages, des figurés sont des choix majeurs.
Les cartes pour êtres comprises doivent être croisées. Les aspect environnementaux, géopolitique, culturels et économiques sont tous importants pour comprendre une situation donnée.
Enfin, les phénomènes en géographie s’analysent de préférence à plusieurs échelles, les résultat auxquels ont peut aboutir étant bien différents selon l’échelle à laquelle on se positionne.